L’heure de vérité approche pour les normes de communication durable européennes face au défi des normes internationales!
L’étendue de la finance durable ne cesse d'augmenter rapidement. Le volume des émissions d'obligations durables dans le monde a dépassé 1.000 milliards de dollars en 2021, en hausse de 75% par rapport à 2020.
Mais, en même temps les accusations d' "écoblanchiment" ("greenwashing") se développent en s'appuyant sur quelques exemples patents et de nombreuses confusions sur la définition de la durabilité.
Pour apporter de la clarification, l'Union européenne a entrepris depuis plusieurs années un effort législatif pour favoriser la transparence dans la communication des entreprises. Il s'agit de développer des normes de communication ESG (Environnement, Social, Gouvernance ), appelées aussi normes de communication durable, dans les prochaines années. Elles serviront à orienter les financements vers les entreprises les plus vertueuses dans ce domaine.
On comprend donc l'importance de la définition de ces normes.
Dans ce domaine, l'Union européenne a pris de l'avance en commençant à définir ses normes dans une série de textes réglementaires pas encore terminée, dont ceux relatifs à la taxonomie durable.
Alors que l’ISSB (International Sustainable Standard Board) et l’EFRAG (European Financial Reporting Advisory Group) ont publié l’un et l’autre leurs premières normes pour consultation et que celle-ci se poursuit jusqu’en aout, nous faisons le point sur les défis et les risques à prendre en compte dans cette compétition pour l’adoption de normes durables.
